Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les actions se poursuivent sur les sites menacés de Petroplus

Le syndicat Unia demande l'intervention active du Conseil fédéral. Alors que le conseiller d'Etat neuchâtelois Thierry Grosjean a rencontré aujourd'hui la direction et les collaborateurs de Petroplus sur le site de Cressier.

06 janv. 2012, 18:37
02283924

Malgré le gel annoncé jeudi de l'ensemble des lignes de crédit du groupe zougois, Thierry Grosjean croit à d'autres options que la faillite et espère la poursuite de l'exploitation ou la reprise du site par un groupe tiers.

«Chose extraordinaire, à Cressier, l'activité se poursuit comme si de rien n'était», a déclaré à l'ats le ministre neuchâtelois. La fermeture du site - définitive ou temporaire - est prévue dès la mi-janvier. Quelque 260 emplois sont en jeu.

De son côté, le syndicat Unia invite le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann «à intervenir immédiatement et personnellement auprès des banques suisses partenaires», écrit-il dans un communiqué publié vendredi.

En parallèle, les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne (F) en phase de mise à l'arrêt, ont bloqué vendredi dans une action symbolique un dépôt pétrolier voisin. En visite sur le site, les candidats à l'élection présidentielle française Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Hervé Morin (Nouveau centre) ont plaidé en sa faveur.

A la Bourse suisse, le titre de l'exploitant zougois a clôturé vendredi sur une chute de 14,29%, à 1,20 franc.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias