Sur l'autoroute des vacances, on s'arrête moins pour faire le plein ou manger que pour la pause pipi et se dégourdir les jambes. Les aires de service ont dû s'adapter pour inciter à l'arrêt, à la détente. Question de sécurité, officiellement. De business aussi.
"La somnolence est la première cause d'accident sur autoroute", prévient d'entrée Olivia Renaud d'APRR qui exploite notamment l'A6, l'axe Paris-Méditerranée. "Plus on aura de belles aires, plus les usagers s'arrêteront".
"On cherche comment faire pour que les gens s'arrêtent, se décontractent, repartent en forme et calmes", détaille Xavier Rigo, directeur d'exploitation, pour aller au-delà de la répétition du message "toutes les deux heures, la pause s'impose".
"Il y a 10 ans, trois arrêts sur quatre étaient motivés par le carburant", explique Oliver Alamo, directeur des services et du marketing de Vinci. "Aujourd'hui, faire le plein est la cause de seulement un quart des arrêts", compte tenu...