Avec le ralentissement de l’économie mondiale, les constructeurs auto allemands, gros exportateurs, sont entrés dans une phase de turbulences. Daimler et BMW ont émis un avertissement sur résultats: la maison mère de Mercedes, sous la houlette de son nouveau patron, Ola Källenius, a terminé le deuxième trimestre dans le rouge (-1,6 milliard d’euros, soit -1,74 milliard de francs), une première depuis 2009 et la crise financière. BMW a, comme au premier trimestre, enregistré une chute de ses profits au second, à 1,4 milliard (1,52 milliard de francs, -28%). Seul Volkswagen émerge: avec 4,12 milliards de bénéfices trimestriels (4,48 milliards de francs) et une marge de 7,9%, le leader mondial a dépassé les attentes.
Le groupe de Wolfsburg a entamé sa révolution après le scandale du diesel, fin 2015. Ses concurrents nationaux abordent à leur tour des tourments juridiques. BMW risque une lourde amende pour une entente sur les dispositifs...