Une page se tourne chez Nestlé. Lundi dernier, Ulf Mark Schneider, l’ancien PDG du groupe allemand de soins et de produits de santé Fresenius, a officiellement pris ses fonctions à la tête du groupe suisse, leader mondial de l’agroalimentaire. Premier dirigeant non issu de l’interne depuis 1922, il remplace au poste d’administrateur délégué Paul Bulcke; ce dernier deviendra, en avril, président du conseil d’administration à la place de Peter Brabeck.
Le choix de ce Germano-Canadien, annoncé en juin, a surpris, dans un groupe peu coutumier des recrutements de dirigeants hors du sérail, et encore moins dans le monde médical... La prise de risque très importante souligne le choix de la rupture, alors que la croissance de Nestlé s’essouffle depuis cinq ans. Avec 3,4% de hausse estimée, le géant suisse terminera 2016 sur sa plus faible croissance depuis plus de dix ans.
Un vrai leader
Ainsi, sur son marché historique de...