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Les Etats-Unis poursuivent Novartis pour corruption de médecins

Nouvelle plainte contre Novartis. Trois jours après une procédure concernant des pharmaciens, la justice américaine accuse le géant bâlois de corruption de médecins.

27 avr. 2013, 09:39
novartis

Le département américain de la Justice (DoJ) a annoncé vendredi avoir déposé une deuxième plainte contre le groupe pharmaceutique bâlois Novartis. Celui-ci est accusé d'avoir versé des pots-de-vin à des médecins.

"Le gouvernement (américain) cherche à obtenir des dommages et intérêts" auprès de la société pour avoir corrompu "des médecins afin de les inciter à prescrire des produits de Novartis qui étaient remboursés par les programmes d'assurance-santé fédéraux", détaille le communiqué.

Washington reproche au géant bâlois d'être la cause de millions de dollars de remboursements faits par les programmes Medicare et Medicaid pour des prescriptions douteuses de médicaments.

Deuxième plainte

Novartis est principalement accusé d'avoir payé des médecins pour des conférences sur certains de ses médicaments, notamment le Lotrel et le Valturna (hypertension) ou le Starlix (diabète) lors d'événements qui n'étaient, selon les autorités judiciaires américaines, rien d'autre que des déplacements récréatifs.

Les Etats-Unis ont déjà accusé mardi Novartis d'avoir incité moyennant finances des pharmacies à recommander à des patients ayant subi une transplantation rénale d'opter pour son médicament Myfortic. Les pots-de-vin présumés étaient alors dans ce cas dissimulés sous la forme de rabais et ristournes, selon Washington.

Réaction bâloise

Novartis "conteste les accusations du (gouvernement américain) dans les deux cas et se défendra dans ces litiges. Nous avons hâte de présenter les faits devant un tribunal dans ces (deux) cas", a commenté vendredi une porte-parole de Novartis jointe par courriel.

"Les rabais et ristournes par des compagnies pharmaceutiques sont des pratiques usuelles, appropriées et légales reconnues par le gouvernement lui-même", a-t-elle ajouté. Quant aux "prestations de médecins lors de conférences, elles sont acceptées de notre secteur".

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