Malgré la hausse des prix de l'immobilier dans certaines régions, les experts refusent d'y voir un quelconque signe de bulle immobilière.
Débattant du sujet mardi à Bâle lors d'une rencontre organisée par BAKBASEL, ceux-ci prévoient une vive croissance des besoins en logements jusqu'en 2025.
Suivant les régions, les prix de l'immobilier atteignent des sommets en Suisse.
Selon les derniers chiffres disponibles, ceux-ci ont par exemple augmenté cette année de 6% à Zurich.
Mais il n'y a aucune raison de craindre l'éclatement d'une bulle du fait que l'on observe pour l'heure peu de changements rapides de propriétaires, signe de spéculation - et que le rythme des constructions est inférieur à la demande, a indiqué Patrik Schellenbauer d'Avenir Suisse.
Selon le spécialiste, la croissance de la population, l'immigration et la tendance à des logements plus spacieux vont contribuer à accroître les besoins à quelque 55'000 nouveaux logis chaque année.
S'il observe un certaine surchauffe dans 100 des 2500 communes de Suisse, notamment dans l'Arc lémanique, à Zurich et les régions touristiques, Jan Bärthel, expert du cabinet spécialisé Wüest & Partner, refuse lui aussi de voir une bulle.