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Les salaires en Suisse devraient stagner en 2018 selon un sondage d'UBS

Un sondage d'UBS prédit une stagnation des salaires en Suisse en 2018. Le secteur des médias devrait occuper l'an prochain la lanterne rouge du fait de l'absence prévue de hausses salariales.

26 oct. 2017, 13:36
Les employés de l'industrie des matériaux et matériaux de construction, du bâtiment et de l'architecture, de l'automobile, des biens de consommation, de la santé et des activités sociales ainsi que du commerce de détail sont également mal lotis. (illustration)

Les salaires nominaux en Suisse augmenteront l'an prochain de 0,7%, selon un sondage d'UBS. Les rémunérations réelles devraient cependant pratiquement stagner en raison de l'inflation.

La hausse réelle des salaires sera rabotée à 0,1% compte tenu de la prévision d'inflation annuelle de 0,6% pour 2018, selon l'étude publiée jeudi par le numéro un bancaire helvétique.

Lanterne rouge pour les médias

Les salaires nominaux ont également augmenté cette année de 0,7%. Les économistes d'UBS prévoient un renchérissement de 0,5% en 2017, ce qui devrait conduire à une augmentation des salaires réels de 0,2%.

Le secteur des médias devrait occuper l'an prochain la lanterne rouge du fait de l'absence prévue de hausses salariales. Les employés de l'industrie des matériaux et matériaux de construction, du bâtiment et de l'architecture, de l'automobile, des biens de consommation, de la santé et des activités sociales ainsi que du commerce de détail sont également mal lotis.

Baisse des salaires réels

Dans ces secteurs, les augmentations de salaire ne pourront pas suivre l'inflation prévue. Les employés devront ainsi subir une baisse des salaires réels.

A l'inverse, les salariés de la pharma et chimie, des machines, des équipements électriques, du commerce de gros, des services informatiques et de télécommunications, du tourisme et de la culture ainsi que du service public profiteront d'une hausse réelle de 0,4%.

Les augmentations salariales prévues semblent faibles, relève UBS. La raison en est la politique salariale des dernières années de déflation, avancent les experts de la grande banque.

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