Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les sanctions contre l'Iran affectent les activités helvétiques

Les banques se refusent à exécuter des transactions entre la Suisse et l'Iran, depuis les sanctions internationales contre l'Iran.

01 févr. 2013, 11:51
L'Association suisses des banquiers a également suspendu ses activités d'échange avec l'Iran, suite aux sanctions internationales qui pèsent sur l'Iran depuis mai 2012.

Les sanctions internationales contre l'Iran entravent aussi les affaires d'entreprises suisses dans ce pays. Le commerce de certains biens reste certes autorisé, mais les banques se refusent à exécuter des transactions entre la Suisse et l'Iran.

Depuis mai 2012, l'Union européenne interdit les transferts financiers depuis et vers l'Iran. Les banques suisses pourraient en principe continuer à mener ce genre d'opérations, mais y renoncent aussi, a indiqué à l'ats l'Association suisses des banquiers (SwissBanking ASB), confirmant une information de la radio alémanique SRF.

Selon Sindy Schmiegel, porte-parole de l'ASB, les transactions avec l'Iran comportent des risques et sont onéreuses, notamment parce que des prestataires internationaux de services comme SWIFT ne les autorisent pratiquement plus.

Les banques suisses craignent aussi la pression des Etats-Unis, les transactions avec l'Iran ne pouvant pratiquement être menées qu'en dollars, a expliqué Mme Schmiegel. Si les autorités américaines soupçonnaient des entorses aux sanctions internationales, elles pourraient soumettre les établissements concernés à leur tour à des sanctions.

Les sociétés qui continuent à commercer avec l'Iran peuvent toutefois contourner ces limitations en réglant le trafic des paiements via des Etats tiers, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie. Le troc de biens entre partenaires commerciaux sans circulation de devises reste aussi une possibilité.

Reste que l'effet de toutes ces entraves se reflètent dans la statistique du commerce extérieur. De janvier à novembre 2012, la Suisse a exporté des biens pour 417 millions de francs vers l'Iran, presque un quart de moins que durant la même période de l'année précédente.


 
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias