«S’il vous plaît, quand l’agent de police va poser des questions, dites que vous êtes de ma famille! J’ai déjà pris deux amendes!» Entre Lausanne et Vevey, un chauffeur Uberpop panique. Même si sa première bûche de 500 frs. a été payée par la société californienne qui commercialise la célèbre application de mise en contact conducteurs-passagers, il doit encore s’acquitter d’une deuxième douloureuse de 750 frs. qu’il devra cette fois régler de sa poche. Une poche qui ne se remplit pas très vite: la course qu’il est en train d’effectuer ne va lui rapporter que 9 francs.
Trois contrôles en quelques semaines: les polices locales mèneraient-elles la vie dure aux chauffeurs profitant de l’application du géant américain? Sur la Riviera, les sanctions vont bon train. Il faut peu pour être dans ses torts: selon la loi fédérale, si un conducteur effectue deux transports professionnels de personnes en 16 jours, il...