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Londres et Bruxelles sont vraiment à couteaux tirés

Les négociations piétinent. Le Royaume-Uni et l’Union européenne s’en rejettent mutuellement la responsabilité.

01 sept. 2017, 00:30
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Le troisième cycle de négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, programmée le 29 mars 2019 à minuit, s’est achevé, hier, dans une atmosphère très tendue. Aucune percée n’a été réalisée dans les trois dossiers que l’UE juge archiprioritaires: l’évaluation de la facture du Brexit, la préservation de la libre circulation des personnes de part et d’autre de la Manche, la sanctuarisation de la question irlandaise.

C’est l’histoire du beurre et de l’argent du beurre, que, dans le passé, l’UE a très souvent ressassée à l’intention de la Suisse. «Dans certaines propositions britanniques, je vois une sorte de nostalgie. C’est comme si le Royaume-Uni voulait continuer à bénéficier des avantages du marché unique européen sans en faire partie», a persiflé, hier, le chef négociateur de l’UE en charge du Brexit, le Français Michel Barnier, en présence de son homologue britannique, David Davis.

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