Une usine à 290 millions de francs, avec à la clé 200 nouveaux postes de travail en Valais. Ainsi doit notamment se traduire le partenariat annoncé hier par Lonza et Sanofi, pour la fabrication de médicaments de nouvelle génération. L’investissement initial est partagé à parts égales entre le fabricant bâlois de spécialités chimiques et le géant français de la pharmaceutique.
Mais pourquoi en Suisse, réputée pour sa cherté, qui pousse d’autres secteurs d’exportation à délocaliser? «Les coûts de production y sont certes élevés. Mais ce choix confirme d’autant plus la valeur et la compétitivité du savoir-faire helvétique dans ce domaine», relève Luc Otten, directeur opérationnel et responsable recherche et développement pour la société valaisanne de biopharmacie Phi Pharma.
Vers l’avenir
Avec la présence de géants de l’industrie chimique et pharmaceutique comme Lonza, mais aussi et surtout Roche, Novartis, ou encore Syngenta, c’est tout un écosystème renforcé par des start-up...