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Médias et divertissements: les Suisses dépensent toujours plus

Le marché suisse des médias et des divertissements poursuit toujours sa croissance. L'an passé, il a progressé de 5,6% par rapport à 2015. Cette hausse s'explique notamment par l'utilisation grandissante d'internet.

05 oct. 2016, 13:37
Chaque année, le consommateur moyen augmente sa consommation de données de 60%. (illustration)

Dopé par l'utilisation croissante d'internet, le marché suisse des médias et des divertissements a poursuivi sa croissance l'an passé. Selon PwC Suisse, il a progressé de 5,6% au regard de 2015 à 14,2 milliards de francs. En 2020, les revenus pourraient avoisiner les 16 milliards.

Clefs de l'évolution du secteur, les segments de l'accès à internet et de la publicité en ligne représentent actuellement 40% des recettes globales, écrit mercredi le cabinet d'audit comptable et de conseils dans son rapport "Swiss Entertainment & Media Outlook 2016-2020". Alors que cette part n'atteignait que 25% en 2010, elle devrait se hisser à près de la moitié d'ici à quatre ans.

Chaque année, le consommateur moyen augmente sa consommation de données de 60%. Dans ce contexte, le secteur des annonces sur internet continue d'afficher l'expansion la plus vigoureuse.

Les modèles commerciaux monnayant les données des clients et misant sur des services et contenus basés sur le réseau des réseaux se révèlent comme les plus florissants. Les nouveaux formats publicitaires se prêtent à des mesures plus pointues, observe PwC Suisse.

Secteurs traditionnels

Ils permettent aussi de toucher des cibles avec une précision accrue et de diffuser des contenus personnalisés. Sans surprise, cette évolution, plus rapide que prévu, met sous pression les formes d'annonces traditionnelles des magazines et de la presse quotidienne sur papier.

Il y a quatre ans, les dépenses pour les annonces sur internet ont pour la première fois dépassé les montants alloués aux campagnes télévisuelles. Mais ces dernières conservent cependant leur attrait, même si la consommation se fragmente toujours plus avec la multiplication des appareils et canaux.

Le phénomène rend plus complexe la mesure de la consommation ainsi que l'accès aux consommateurs. Touchant notamment les marchés de la télévision, du cinéma et de la musique, la numérisation croissante des contenus médias a en peu de temps consacré la diffusion en continu via internet - le "streaming".

Devenu le format numérique dominant, le streaming remplace de plus en plus le téléchargement et la télévision à la carte. Les consommateurs, à tous le moins les plus jeunes, ne souhaitent plus payer à l'unité et préfèrent disposer d'un accès illimité à des contenus via la diffusion en continu.

 

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