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Méfiance et désistements à Séoul

Les menaces du leader nord-coréen Kim Jong-un plombent l’affluence à des congrès internationaux organisés en Corée du Sud.

30 août 2017, 23:33
/ Màj. le 31 août 2017 à 00:01
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A l’instar des grandes capitales, Séoul joue la carte des congrès internationaux. Mais les organisateurs doivent composer avec un inquiétant voisin nord-coréen, dont le dernier coup d’éclat est un tir de missile par-dessus le Japon. L’Union internationale des architectes (UIA) ou la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) composent avec le froid jeté par la dernière provocation du leader nord-coréen Kim Jong-un: leurs comités d’organisation sont sur le qui-vive.

Malgré ces tensions, c’est au Coex Center de Séoul que la FIP tiendra son 77e congrès annuel, du 9 au 11 septembre prochain, animé par 300 présentations. Une grosse manifestation d’une fédération rassemblant 139 organisations nationales pharmaceutiques, dont le budget du congrès avoisine près de deux millions de francs suisses.

«Nous avions choisi Séoul il y a trois ans, alors que Donald Trump n’était pas encore au pouvoir et que les tensions avec la Corée du Nord n’étaient pas si intenses», explique...

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