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Nature ou or noir, il faudra choisir

Une zone littorale de l'Alaska, préservée depuis soixante ans, attise les convoitises en raison de ses immenses réserves pétrolières. Et le débat fait rage.

21 juin 2012, 00:01
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Lorsqu'elle puise dans ses souvenirs, Princess Lucaj se rappelle ses ancêtres de la tribu des Gwich'in parler de cette " terre sacrée où commence la vie ". Une plaine immense au nord du cercle polaire, d'une beauté à couper le souffle, havre des caribous et des Gwich'in, peuplade de 7 000 âmes répartie entre l'Alaska et le Yukon canadien.

Depuis 1960, cet Eden aux confins des mondes explorés porte un nom: l'Arctic National Wildlife Refuge (ANWR, prononcer "an-ouar"), par la volonté du président Dwight Eisenhower, soucieux de préserver de toute exploitation industrielle un écosystème fragile. " Vous tous, moi, ainsi que notre gouvernement" , avertissait "Ike" en 1959, " nous devons éviter la tentation de vivre au jour le jour, pillant pour notre petit confort les précieuses ressources de demain. "

Des milliards de barils

Celui que les scientifiques ont pris l'habitude de surnommer le "Serengeti arctique" des Etats- Unis...

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