Le Finlandais Nokia, ex-roi du téléphone portable, est un spécialiste de la métamorphose. L'équipementier en télécoms a su se réinventer au cours de son histoire, et tente aujourd'hui un pari difficile en rachetant Alcatel-Lucent. Le groupe, qui conçoit et bâtit des infrastructures de réseaux téléphoniques et internet, a indiqué, hier, négocier une offre pour acquérir son concurrent franco-américain. Il n'est pas certain que ces discussions aboutissent (lire encadré).
Ce dernier métier est l'héritage d'une coentreprise créée en 2007 avec Siemens, et baptisée à l'époque Nokia Siemens Networks. L'industriel allemand avait cédé ses 50% en 2013.
Mais l'histoire de Nokia est jalonnée de deux décisions spectaculaires: celle de tout miser sur les téléphones portables, en 1992, et celle de les abandonner, en 2013.
Le Finlandais s'était délesté, dans les années 1990, de tout ce qui n'était pas la téléphonie et ses dérivés. Soit des activités industrielles en perte de vitesse comme...