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Nomura écope d'une amende record à la Bourse de Tokyo

La Bourse de Tokyo a infligé une amende record de 200 millions de yens (2,3 millions de francs) au groupe de services financiers Nomura. Ce dernier a divulgué des informations confidentielles ayant conduit à des délits d'initié.

31 oct. 2012, 14:12
A Tokyo Stock Exchange employee monitors stock update on computer terminals in Tokyo Thursday, Nov. 24, 2011. Asian stock markets were mostly lower Thursday amid mixed economic data out of the U.S. and fears that the German economy, Europe's strongest, may be succumbing to the continent's debt crisis. Japan's Nikkei 225, reopening after a one-day public holiday, fell 1.5 percent at 8,186.58.  (AP Photo/Junji Kurokawa)

2,3 millions de Francs: il s'agit de la plus importante amende jamais infligée par la Bourse de Tokyo à une entreprise, d'après les médias nippons. 

Des employés de Nomura ont été accusés, au printemps, d'avoir été à l'origine de la fuite d'informations confidentielles au profit d'investisseurs en 2010.
 
A l'époque, la maison de courtage de Nomura organisait des augmentations de capital pour la firme d'énergie Inpex, la banque Mizuho Financial Group et la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) et les informations reçues ont permis à leurs bénéficiaires d'enregistrer des profits indus.
 
Après qu'une enquête interne ait prouvé la responsabilité d'employés du groupe, le directeur génral de Nomura, Kenichi Watanabe, et de son numéro deux, Takumi Shibata, ont démissionné en raison du scandale.
 
L'image de la maison a été suffisamment entachée pour qu'elle soit exclue de plusieurs transactions pour le compte de sociétés japonaises cette année. Nomura a notamment été écartée du rôle de coordinateur global pour l'introduction en Bourse en septembre de la compagnie aérienne Japan Airlines, la plus grosse opération financière de l'année au Japon.
 
Les autorités de régulation, sous l'égide du ministère des Services financiers, ont pour leur part appelé cet été Nomura à revoir "en profondeur ses structures internes sous l'égide de sa nouvelle direction". Elles n'ont infligé toutefois aucune amende au groupe, car la loi japonaise ne punit que les personnes ayant tiré directement profit d'un délit d'initié.
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