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Pas d’effet Obama pour Cuba

Un an après la visite du président américain, projets et capitaux tardent.

21 mars 2017, 23:48
/ Màj. le 22 mars 2017 à 00:01
In this Oct. 15, 2014 photo, tourists ride in a classic American car on the Malecon in Havana, Cuba. Those lucky enough to have a pre-revolutionary car can earn money legally by ferrying tourists _ or Cubans celebrating weddings _ along Havanaís waterfront Malecon boulevard. (AP Photo/Franklin Reyes) Cuba Classic Cars

Ce devait être le nouvel eldorado. Le soir de leur arrivée à La Havane, le 20 mars 2016, Barack Obama et sa femme Michelle sont allés manger au San Cristobal, un restaurant privé, tapissé de souvenirs capitalistes d’avant la révolution. Un symbole fort pour rendre hommage aux 535 000 petits entrepreneurs privés du pays.

Si ces «cuentapropistas», ces petits patrons, ne constituent qu’environ 10% de la population active, les médias américains ont alors aligné les superlatifs sur les opportunités d’investissements dans l’île. Notamment dans le secteur du transport aérien, l’un des rares à échapper à l’embargo depuis le rétablissement de relations diplomatiques entre Washington et La Havane.

Durant l’été 2016, les compagnies aériennes américaines ont effectué les premières liaisons aériennes régulières vers Cuba. Les investisseurs dans le transport ont misé sur l’élection d’Hillary Clinton, qui aurait probablement ouvert Cuba au tourisme de masse en provenance des Etats-Unis.

Malgré une hausse...

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