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Pas de loi contre les salaires abusifs

Pas question de limiter le salaire du patron à douze fois celui de l'employé le moins bien payé: la commission compétente du National ne veut rien savoir de l'idée de la Jeunesse socialiste. Elle propose au plénum de rejeter l'initiative populaire "1 :12 - Pour des salaires équitables".

20 juin 2012, 15:07
Même s'il a augmenté la facture pour les riches étrangers, le conseil des Etats ne veut pas se priver de cette manne.

La commission de l'économie a tranché par 18 voix contre 7, a-t-elle communiqué ce mercredi. Si la majorité condamne les excès commis dans certaines entreprises, elle s'en remet aux actionnaires pour les empêcher. Ces derniers devraient d'ailleurs avoir davantage de pouvoir grâce à la révision du droit de la société anonyme.

Pour la droite, la solution de la Jeunesse socialiste est une violation inacceptable de la liberté économique. Si elle était appliquée, plusieurs entreprises pourraient partir à l'étranger. Ou alors elles trouveraient un moyen de contourner la nouvelle règle. Et la majorité d'affirmer que les inégalités de revenu sont moins fortes en Suisse que dans la moyenne des pays de l'OCDE.

La minorité estime en revanche que la cohésion sociale est mise à mal. Elle rappelle que les salaires de certains dirigeants sont, à juste raison, jugés indécents par la population. Elle ne craint en outre pas un exode des entreprises. D'autres raisons leur font préférer la Suisse, comme la qualité des infrastructures ou la présence d'une main d'oeuvre qualifiée.

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