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Peur de l’application russe Faceapp

L’outil suscite une méfiance apparemment infondée.

19 juil. 2019, 00:01
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C’est le dernier phénomène viral sur les réseaux sociaux. Avec son filtre permettant de voir à quoi ressemblera l’utilisateur dans 50 ans, l’application Faceapp suscite un engouement inédit tandis que célébrités se soumettent, tour à tour, au défi consistant à publier un selfie vieilli par les algorithmes de l’application.

Mais passée la rigolade pointe l’inquiétude. C’est d’abord un développeur américain, Joshua Nozzi, qui partageait, lundi sur Twitter, son inquiétude. Selon lui, sans demander l’accord de l’utilisateur, l’application téléchargerait automatiquement sur d’obscurs serveurs toutes les photos figurant sur le téléphone. L’informaticien s’est repris, deux jours plus tard, dans un message d’excuse, mais l’incendie était lancé.

Compagnie suspecte

La panique prend une nouvelle envergure lorsqu’il apparaît que l’application est développée par Wireless Lab, une compagnie suspecte parce que sise à Saint-Pétersbourg, en Russie. Il n’en faut pas davantage au parti démocrate américain, marqué par la fuite d’e-mails qui avait plombé sa...

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