Il l’avait dit lors de procès en première instance, en 2012, à Winterthour, sa ville natale: «Plutôt mourir dans mon château que d’aller en prison.» C’est le souvenir du journaliste et auteur Thomas Buomberger, qui avait assisté aux audiences ayant abouti à la condamnation de Rolf Erb à sept ans de prison pour, notamment, escroquerie et faux dans les titres. A l’origine de la 2e plus grande faillite de l’histoire industrielle suisse après celle de Swissair, Rolf Erb a été retrouvé mort chez lui à Salenstein (TG), samedi soir.
Hier, la cause de la mort n’était pas encore connue. Dans un ultime recours au Tribunal fédéral, le Zurichois avait fait valoir sa fragilité psychologique et physique pour demander une nouvelle expertise médicale, interdisciplinaire, et repousser une nouvelle fois (cela aurait été la quatrième) son «séjour» à la prison Gmünden de Niederteufen (AG), qui devait commencer le 5 avril. Le TF...