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Pour Nick Hayek, l'industrie horlogère peut croître de 5 à 10% en 2014

Pour le CEO du Swatch Group, l'horlogerie suisse devrait réaliser une croissance entre 5 et 10% en monnaies locales. Cigare à la main, il a aussi affirmé ne plus chercher à collaborer avec des groupes américains, en réponse à une question sur l'iWatch d'Apple.

20 mars 2014, 14:27
CEO of Swiss watch company Swatch Group, Nick Hayek, smokes during a press conference about the year 2013 final results presentation, Thursday, March 20, 2014, in Geneva, Switzerland. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Nick Hayek continue de prévoir pour 2014 une croissance du chiffre d'affaires du Swatch Group et de l'industrie horlogère en général de 5 à 10%, en monnaies locales cependant. Car les effets de change pourraient avoir un impact de près d'un demi-milliard de francs si la situation enregistrée en février -50 millions de perte de change- se poursuit.

Mais le CEO du Swatch Group l'a répété ce jeudi devant la presse, réunie à Plan-Les-Ouates chez Harry Winston, sa dernière acquistion: "Nous regardons à long terme. Quelle que soit notre croissance, nous allons continuer d'investir et de créer des emplois en Suisse".

Ainsi, il a crée en 2013 900 nouveaux postes de travail en Suisse et 2900 à l'étranger. Le groupe a investi plus de 700 millions, dont plus la moitié en nouveaux sites de production et en machines. L'immense chantier d'Universo, à La Chaux-de-Fonds, sera d'ailleurs terminé en juin, a annoncé Thierry Kenel, directeur financier du groupe.

Nick Hayek n'a pas voulu confirmer d'éventuels contacts récents avec Apple: "Tout le monde nous sollicite, tous ces groupes viennent voir ce que nous faisons, et ces technologies, nous les avons. Mais après les collaborations que nous avons faites avec Microsoft ou avec Tiffany récemment, voyez le résultat, nous ne chercherons pas à faire une nouvelle collaboration avec un groupe américain!"

Quant aux conséquences que pourrait avoir sur le Swatch Group l'introduction de contingents à la suite du vote du 9 février, Nick Hayek n'a pas d'inquiétude particulière: "On va trouver une solution, nous ne devons pas nous laisser mettre sous pression par l'Europe", a-t-il indiqué."Le Swatch Group devra de toute façon former davantage de personnel. Mais pour moi la situation n'est pas catastrophique".

Le Swatch Group a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 8,8 milliards de francs, en hausse de 8,3%. Le bénéfice net s'est monté à 1,9 milliard (+20%).

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