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Près de 30% des médicaments seraient des faux dans le monde

En Afrique comme en Europe, les traitements coûteux sont de plus en plus ciblés. Pour les trafiquants, il s’agit d’une véritable mine d’or.

23 janv. 2017, 23:43
/ Màj. le 24 janv. 2017 à 00:01
Fabrication du Tamiflu, antiviral non specifique 

An undated company handout photo from Swiss pharmaceutical concern Roche Products shows a worker supervising the package of the Tamifu, the drug that combats the effects of bird flu in humans. 

(KEYSTONE/EPA/HANODUT)  MEDICAMENTS

Le trafic de médicaments illicites ne faiblit pas. Pour preuve, la dernière grande opération de lutte contre la contrefaçon menée en Afrique a permis de découvrir en dix jours «113 millions de comprimés illicites et potentiellement dangereux». S’y ajoutent 13 millions de faux compléments alimentaires et 5000 dispositifs médicaux illégaux.

D’une valeur de 52 millions d’euros (55 millions de francs), les saisies ont été réalisées au Nigeria, au Bénin, au Kenya et dans treize autres pays africains par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM). Elles ont porté en majorité sur des traitements de première nécessité: antipaludéens, anti-inflammatoires, antibiotiques... Le montant de ces prises, menées en moins de deux semaines, donne «une idée de l’ampleur du trafic», soulignent Ana Hinojosa, directrice du contrôle à l’OMD, et Bernard Leroy, directeur de l’Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM).

Camions détournés

L’activité est...

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