La crise qui frappe différents pays de la zone euro, particulièrement au sud du continent européen, a aussi des effets sur le secteur de la santé publique, qui peine à honorer ses factures.
"La crise de la dette a augmenté nos craintes quant à la capacité de certains pays à payer nos produits" , déclare ainsi Isabel Guerra, porte-parole de l'entreprise pharmaceutique suisse Novartis.
En raison de factures impayées, l'autre géant pharmaceutique suisse, Roche, a même suspendu la livraison de certains médicaments aux hôpitaux grecs en 2011.
Programmes draconiens
L'Espagne, le Portugal, l'Italie, l'Irlande et la Grèce se sont engagés auprès de Bruxelles à appliquer des programmes d'ajustement draconiens afin de réduire leur dette publique. Cet accord exige l'élimination de toute dépense non indispensable.
"Si le secteur public doit procéder à des coupes, l'une des manières d'y parvenir est de retarder ou de ne pas payer les factures. Si l'on...