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Rome compte sur la clémence de Bruxelles pour le budget

L’Italie a revu à la baisse les prévisions, qui retardent la trajectoire budgétaire. Le pays engage un bras de fer avec l’UE pour avoir plus de flexibilité.

14 avr. 2016, 00:05
epa05250127 Italian Prime Minister Matteo Renzi and Italian economy Minister Pier Carlo Padoan (R) during the press conference in Chigi Palace after the approval of the government's financial and economic planning document (DEF), Rome, Italy, 08 April 2016. Renzi said Friday there will be no budget adjustments. 'We have yet to make a budget adjustment in 26 months of cohabitation' he said while presenting the DEF.  EPA/GIUSEPPE LAMI ITALY GOVERNMENT BUDGET

Rome

Richard Heuzé

Pour la troisième année consécutive, l’Italie reporte son retour à l’équilibre budgétaire. Cela ne devrait pas intervenir avant 2019, selon le document de programmation économique et financière que vient d’approuver le Conseil des ministres. Les objectifs sont revus à la baisse, tenant compte des lenteurs de la reprise et d’une inflation trop basse.

Le gouvernement italien table désormais sur une croissance de 1,2% cette année, contre 1,6% précédemment, de 1,4% en 2017 et 1,5% en 2018. Matteo Renzi continue d’affirmer que «l’Italie est sur la voie de la croissance» et que la révision à la baisse des objectifs est une «preuve de sérieux», permettant des ajustements ultérieurs. Il en veut pour preuve que le Trésor avait initialement prévu 0,6% de croissance pour 2015, alors que l’année s’est conclue sur le chiffre de 0,8 pour cent.

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