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Sécurité alimentaire, concilier paysannerie et industrie

L’article laisse une marge d’interprétation à Berne pour naviguer entre les intérêts du monde paysan et ceux de l’industrie d’exportation.

20 sept. 2017, 20:53
/ Màj. le 21 sept. 2017 à 00:01
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Un très large consensus règne autour du contre-projet direct à l’initiative de l’Union suisse des paysans (USP) pour la sécurité alimentaire, mis en votation ce dimanche. Avec, de-ci de-là, quelques voix discordantes. Et avec, au début du mois, un refus annoncé par la Plate-forme pour une agriculture socialement durable, un regroupement d’une dizaine d’associations défendant l’agriculture contractuelle, voire non marchande*.

Ces groupements voient, dans les alinéas c et d du nouvel article 104a de la Constitution suisse, sinon un cheval de Troie libéral, du moins une marge d’interprétation suffisamment large pour ne pas remettre en question le caractère industriel de l’agriculture suisse. Ces alinéas postulent que «l’agriculture et le secteur alimentaire doivent répondre aux exigences du marché» et admettent que la Confédération «crée les conditions pour des relations commerciales transfrontalières».

De fait, du côté patronal, le soutien est large. La Fédération des entreprises romandes (FER) ne voit rien à...

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