La tension est montée d'un cran en zone euro hier après la menace de Standard & Poor's de dégrader la note de 15 pays dont l'Allemagne et la France, puis celle du Fonds européen de stabilité financière (FESF), à deux jours du sommet européen de demain et vendredi.
Les annonces de S & P, qui ont pesé sur les marchés boursiers européens et l'euro, sont arrivées au mauvais moment pour le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, qui en proposant lundi soir un "nouveau traité" européen, à 27 ou si besoin à 17, pensaient avoir fait un grand pas.
Cet accord franco-allemand doit être discuté à partir de jeudi soir par les dirigeants européens, mais le temps presse pour trouver une solution convaincante à la crise qui empoisonne la zone euro depuis deux ans.
"Attaque injuste"
Le chef de file des ministres des Finances de la...