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Taux plancher aboli: croissance ralentie, chômage à la hausse, perspectives noires

La Banque nationale suisse (BNS) a décidé jeudi d'abolir le cours plancher de 1,20 franc pour un euro. Si l'industrie, l'économie et le tourisme vont en souffrir, les particuliers en profitent pour acheter des euros. La bourse plonge et les perspectives d'avenir s'assombrissent.

15 janv. 2015, 20:11
Ce jeudi, le franc et l'euro ont longtemps flirté avec la parité.

20:09 Perspectives: croissance à la baisse, chômage à la hausse

La Suisse pourrait perdre de 1,5 à 2 points de pourcent de croissance d'ici 2016 suite à l'abolition du taux plancher de 1,20 franc pour un euro par la Banque nationale suisse (BNS). Si le taux devait se maintenir légèrement au-dessus de la parité, le pays n'entrerait certes pas en récession, mais connaîtrait une croissance faible, en dessous de son taux potentiel, estime BAKBASEL.

Dans le même temps, le chômage serait tiré à la hausse et pourrait s'établir en moyenne annuelle entre 3,6 et 3,8% en 2016, au lieu des 3,1% prévus. Ces premières prévisions, pour 2015 et 2016, se fondent sur le scénario d'un taux de change de 1,05 franc pour un euro, indique jeudi l'institut bâlois de recherches économiques.

19:59 Le FMI "surpris" par la décision de la BNS

La directrice générale du FMI Christine Lagarde a fait part mardi de sa "surprise" après la décision de la Suisse de laisser fluctuer sa monnaie. Elle a ajouté qu'elle "réservait son jugement" sur la pertinence de cette mesure.

"C'était un peu une surprise", a déclaré la patronne du Fonds monétaire international dans un entretien à la chaîne américaine CNBC, appelant à plus de "coopération" et de "communication" entre les banques centrales.

"Je réserve mon jugement sur la pertinence de cette décision parce que nous n'en avons pas discuté" avec le directeur général de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan, a indiqué Mme Lagarde, affirmant ne pas avoir été informée au préalable par les autorités suisses.

"J'espère que (cette décision) a été discutée avec d'autres collègues de banques centrales, mais je pense pas que cela ait été le cas", a-t-elle également ajouté.

18:04 Le cours du franc grimpe en flèche

Le franc suisse s'est apprécié en flèche jeudi, suite à la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le cours plancher de 1,20 franc pour un euro. A la clôture de la Bourse, la monnaie européenne valait 1,04 franc, du jamais vu depuis août 2011. La monnaie américaine s'est quant à elle fortement dépréciée, un dollar valant 0,89 centime.

17:59 La bourse suisse en chute libre

L'abolition du taux plancher par la Banque nationale suisse (BNS) a semé la pagaille jeudi à la Bourse suisse. L'indice vedette SMI a chuté de 8,67%, clôturant à 8400,61 points.

17:34 Les banques prises d'assaut

De nombreux habitués comparaient les taux entre les différentes enseignes. Rivé sur les graphiques de son téléphone, un jeune employé de bureau qui change régulièrement des francs suisses en euros affirme que le taux du "Change Migros" est le meilleur. Et il n'est pas le seul à avoir comparé: plus d'une trentaine de personnes attendent patiemment leur tour.

Devant les autres bureaux de change proches de Cornavin, une dizaine de personnes font la queue. "A ce taux, ça vaut vraiment la peine de changer", explique une jeune frontalière. Elle a pris sa pause pour venir changer "quelques centaines" de francs suisses.

Suspension momentanée à Postfinance

"Nous avons suspendu les retraits en euros temporairement jeudi matin", a déclaré à l'agence awp le porte-parole de PostFinance Johannes Möri. Cette décision concernait les automates, mais aussi Internet. Les transactions ont pu reprendre dès l'après-midi.

"Les personnes qui retirent des euros partent du principe que cette monnaie ne perdra pas davantage de valeur demain vendredi", a dit à l'ats Franz Würth, porte-parole de la Raiffeisen. En raison de la forte demande, il est possible que certaines succursales soient à cours de monnaie européenne, mais l'établissement n'a pas bloqué les transactions.

Informatique sollicitée

Chez UBS, le système informatique a pratiquement touché à ses limites. "Momentanément, un client ou l'autre n'a pas pu accéder à son e-banking", a dit à l'agence de presse Reuters une porte-parole de l'établissement bancaire. Mais tout fonctionne à nouveau.

Auprès de Credit Suisse, aucune perturbation n'a été constatée tant en ligne qu'aux guichets. "Mais le volume des transactions a été considérable", confirme une porte-parole.

Les CFF n'ont pas non bloqué les retraits, selon son porte-parole Daniele Pallecchi. Le cours toujours à 1,23 francs pourrait toutefois être adapté à 1:1 pendant la nuit selon l'évolution de la situation, a encore précisé M. Pallecchi.

16:03 Partis politiques divisés

La gauche parle de "journée noire pour l'économie suisse". A droite, on se félicite du retour aux lois du marché, même si libéraux-radicaux et démocrates-chrétiens sont plus nuancés.

"On ne peut pas gagner à long terme contre une monnaie faible", écrit sur Twitter le conseiller national Christoph Mörgeli (UDC/ZH). La BNS a fait ce qu'elle a pu pour soutenir l'économie d'exportation pendant trois ans et demi".

Pour le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG), la décision de la BNS de mettre fin au taux plancher entre le franc et l'euro est "excellente, même si elle tombe tard. L'économie suisse est en assez bonne forme pour supporter le choc", avance-t-il. Elle peut et doit maintenant faire face à cette décision, poursuit-il.

A gauche, on est consterné. Cette décision comporte "un risque sérieux pour des dizaines de milliers d'emplois", écrit Christian Levrat, le président du Parti socialiste sur Twitter. Pour sa collègue, la conseillère nationale Susanne Leutenegger Oberholzer (BL), la BNS joue avec le feu et menace de mettre le secteur de l'exportation à genoux.

Si cette stratégie échoue, et que le cours de l'euro continue de descendre, il sera très difficile, voire impossible de réintroduire un taux plancher, met encore en garde le PS.

15:50 Travail.Suisse craint pour l'emploi en Suisse

L'organisation faîtière des employés urge le Conseil fédéral à tout mettre en oeuvre pour éviter une appréciation incontrôlée du franc.

La BNS a jugé visiblement trop périlleuses les évolutions attendues dans la zone euro - rachat de dette souveraine par la Banque centrale européenne, élections grecques - pour maintenir le taux minimum, écrit jeudi Travail.Suisse. Qui estime "compréhensible" à cet égard que la décision de l'institut d'émission intervienne maintenant.

Mais l'abandon du taux plancher fait peser de graves menaces sur l'économie helvétique et le marché du travail, s'inquiète la faîtière. Une surévaluation excessive du franc va peser sur la compétitivité de la Suisse et menacer de nombreux emplois.

14:34 Le franc suisse grimpe aussi face au dollar

Avec son choix d'abolir le taux plancher, la BNS a causé une sorte de séisme sur les marchés des changes. Outre un euro chutant aux alentours de 1,03 franc, contre 1,20 franc juste avant le communiqué de la banque centrale, le dollar a reculé sous la barre de 90 centimes, alors qu'il évoluait autour de la parité depuis quelques temps.

Vers 14 h 15, le billet vert valait 87,78 centimes. Quant à la monnaie unique européenne, elle s'échangeait contre 1,0272 franc.

14:17 La Fédération romande des consommateurs veut des répercussions sur les prix

Avec l’abolition du taux plancher, on revient à la situation qui prévalait en août 2011, avec une quasi-parité entre l'euro et le franc suisse, relève pour sa part la Fédération romande des consommateurs (FRC). "Donc nous revenons à la charge avec notre demande d’il y a trois ans".

"Les producteurs et les distributeurs doivent répercuter les gains de change sur les prix finaux, demande la FRC. Il sera spécialement important de lutter contre le tourisme d’achat, qui fait déjà beaucoup de torts aux commerces locaux."

Côté positif pour les consommateurs suisses, les biens en vente à l’étranger comme les voyages reviendront moins cher, précise-t-elle. En Suisse, les importateurs bénéficieront à nouveau de meilleures conditions d’approvisionnement.

Négatif en revanche pour le tourisme, la destination suisse reviendra encore plus cher pour les étrangers, conclut-elle.

14:13 Pour le directeur de la BNS, Thomas Jordan, c'était inéluctable

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan estime que la décision d'abolir le cours plancher de 1,20 franc pour un euro était inéluctable. "Il ne sert à rien de reporter indéfiniment une telle mesure", a-t-il indiqué jeudi devant la presse réunie à Zurich.

"Au vu de la situation dans les principales zones monétaires, cela n'a pas de sens de poursuivre une mesure qui ne peut s'inscrire dans la durée", a expliqué Thomas Jordan.

Evoquant l'effet de surprise générale causée par la décision, le président de la banque centrale a relevé qu'il n'était pas possible de procéder autrement. "Il en est allé de même lorsque la BNS a introduit le taux plancher", le 6 septembre 2011.

14:00 La BNS retrouve son indépendance

Avec sa décision d'abandonner le cours plancher de 1,20 franc pour un euro, la Banque nationale suisse (BNS) retrouve son indépendance et se redonne une marge de manoeuvre, estime le professeur d'économie Charles Wyplosz.

"Concrètement, le plus probable, c’est que la BNS interviendra ponctuellement sur les marchés des changes quand il y aura de trop fortes pressions", indique Charles Wyplosz, professeur de macroéconomie à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, dans une interview parue jeudi sur le site du "Temps".

"Le communiqué dit que la BNS pourra intervenir s’il le faut. Ils étaient coincés depuis trois ans avec ce taux plancher et ils n’avaient plus de marge de manœuvre", ajoute-t-il.

13:38 Les exportations vont plonger de 5 milliards

UBS prévoit d'importants impacts négatifs pour l'économie helvétique suite à l'abolition du taux plancher de 1,20 franc pour un euro annoncé jeudi par la Banque nationale suisse (BNS). Les experts de l'établissement aux trois clés chiffrent à 5 milliards de francs le recul des exportations.

Daniel Kalt, chef économiste d'UBS pour la Suisse, a été lui aussi pris par surprise en marge d'une présentation sur le marché immobilier. Il s'attend à devoir corriger en baisse ses prévisions de croissance. UBS a déjà abaissé son pronostic à 1,4% en 2015.

Il s'agit d'observer et d'analyser l'évolution dans les prochains jours. "Mais pour l'heure, je n'annoncerai pas une récession", déclare Daniel Kalt. L'économie d'exportation suisse s'est extrêmement bien adaptée à la force du franc, améliorant son efficacité et sa compétitivité.

13:31 L'économie suisse va au devant de jours difficiles

"La rupture est dommageable", a indiqué jeudi à l'ats Fernando Martins Da Silva, responsable de la politique de placement de la Banque cantonale vaudoise (BCV). Du point de vue des entreprises, le choc de l'adaptation est rude dans la mesure où elles ont été protégées pendant plus de trois ans avec le taux plancher.

Et la correction intervenue dès l'annonce de la décision de l'institut d'émission monétaire devrait perdurer. Tant pour la Bourse suisse que pour le cours de change avec l'euro, comme en témoigne la chute de quelque 10% du Swiss Market Index (SMI) jeudi et l'appréciation en flèche du franc à 1,03 franc pour un euro.

"On a dû lâcher à force de devoir agir avec une main dans le dos", précise Fernando Martins Da Silva, responsable de la politique de placement de la Banque cantonale vaudoise (BCV). Selon lui, il est encore trop tôt de dire si un risque de récession existe.

13:11 La situation n'était plus tenable

La décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le cours plancher d'un 1,20 franc pour un euro a causé une surprise totale parmi les spécialistes. Avec un peu de recul, il apparaît que la situation était devenue intenable pour un institut d'émission monétaire pris en tenaille.

Trois facteurs l'ont amené à lâcher l'instrument institué le 6 septembre 2011.

En premier lieu, un motif structurel lié à l'action des banques centrales dans leur ensemble. "La BNS était la dernière à encore acheter des euros dans le monde", note l'analyste de la BCV. De plus, la Russie s'est mise récemment à vendre de la monnaie unique européenne pour enrayer la chute du rouble.

Ensuite, un facteur cyclique lié aux anticipations de bel et bien voir la Banque centrale européenne (BCE) annoncer jeudi prochain un rachat massif de dettes publiques, un aspect sous-estimé finalement par les experts. Sans oublier l'incertitude liée aux élections législatives en Grèce.

Enfin, troisième volet, il apparaît qu'au fil des mois le franc est devenu moins surévalué par rapport à la monnaie unique européenne que précédemment. D'après Fernando Martins Da Silva, on est passé de 1,35 franc pour un euro en 2011 à 1,20-1,25 franc avant la décision de jeudi, sur la base de la parité des pouvoirs d'achat.

12:42 Un "tsunami" pour le Swatch Group

Le directeur général de Swatch Group Nick Hayek a réagi avec étonnement jeudi à l'annonce de la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le taux plancher de 1,20 franc pour un euro. Il évoque un "tsunami pour l'ensemble de la Suisse".

"Les mots me manquent", a confié à l'ats Nick Hayek, le patron du groupe horloger. "Jordan n’est pas seulement le nom du président de la BNS mais aussi celui du fleuve Jourdain, en allemand Jordan. Et ce que la BNS provoque là, c’est un tsunami."

"Aussi bien pour l’industrie d’exportation que pour le tourisme, mais également pour l’ensemble de la Suisse", a-t-il poursuivi.

12:26 Pour le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG), la décision de la BNS de mettre fin au taux plancher entre le franc suisse et l'euro est "excellente, même si elle a été prise avec retard. L'économie suisse est en assez bonne forme pour supporter le choc", avance-t-il.

"L'économie suisse peut et doit maintenant faire face à cette décision, poursuit-il. Certes le choc de l'annonce est rude jeudi pour le secteur de l'exportation, concède-t-il. Peut-être qu'il aurait mieux valu procéder par étapes", mais le St-Gallois fait confiance aux experts de la BNS.

12:18 Le franc suisse s'est apprécié en flèche jeudi après l'annonce de la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le cours plancher de 1,20 franc pour un euro. La monnaie unique européenne est passée peu avant midi nettement sous la barre de 1,05 franc, du jamais vu depuis août 2011.

La Bourse suisse s'est aussi trouvée très déstabilisée après l'annonce de l'institut d'émission monétaire vers 10h30. L'indice des 20 valeurs vedettes, le Swiss Market Index (SMI), a d'emblée décroché pour perdre jusqu'à 8%, avant de quelque peu se ressaisir et ne plus céder que 5,5% environ.

Toutefois, peu avant midi, il replongeait pour dévisser de près de 11% et passer s'approchant du cap des 8200 points. Il s'agit du plus bas niveau enregistré depuis octobre dernier.

12:05 Une catastrophe, selon Swissmechanic

Swissmechanic juge catastrophique l'abolition du taux plancher de 1,20 franc pour un euro décidée jeudi par la Banque nationale Suisse (BNS). Sans cette limite, un affaiblissement encore plus important de la monnaie unique par rapport au franc pourrait se révéler fatal aux PME de l'industrie des machines.

L'association patronale, qui compte dans ses membres 1400 petites et moyennes entreprises (PME) de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (industrie MEM) employant plus de 70'000 personnes, demande jeudi dans un communiqué à la BNS de reconsidérer sa décision. "Il n'est pas possible que nos PME - la colonne vertébrale de notre économie - soient ainsi abandonnées".

L'association rappelle que dans les sondages trimestriels qu'elle mène auprès de ses membres, la vigueur du franc représente une préoccupation majeure. Plus de 80% des sociétés qu'elle représente exportent de manière directe ou indirecte leur production, essentiellement vers l'Union européenne et plus particulièrement en Allemagne.

12:00 PS: "Une décision à haut risque incompréhensible" 

Après la décision jeudi matin de la BNS d'abolir le taux plancher de 1, 20 franc pour un euro, les réactions ont rapidement afflué sur Twitter et par communiqués de presse. Pour le Parti socialiste, "cela signifie que la Suisse risque de connaître une hausse importante de la valeur de sa monnaie, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur l'emploi et l'exportation".

Avec le taux de change plancher de 1,20 franc pour un euro, la Suisse a été épargnée depuis 2011 d'une hausse de la valeur de sa monnaie, selon le PS. Cela a permis à la BNS de maintenir l'économie suisse compétitive et de garantir la sécurité des emplois.

Le parti critique surtout une décision prise "par surprise". La BNS a visiblement cédé à une forte pression politique.

La forte baisse de l'euro face au franc suisse, qui a commencé immédiatement après l'annonce de la BNS, montre clairement que la BNS joue avec le feu, poursuit-il. Si cette stratégie échoue, et que le cours de l'euro continue de descendre, il sera très difficile, voire impossible de réintroduire un taux plancher.

11:55 L'euro à moins de 1,05 franc

10:55 Quelques instants après l'annonce surprise de la BNS, soit vers 10h30, le SMI a entamé sa chute, pour afficher à 10h54 un repli de 8,06% à 8457 points. L'indicateur des 20 plus grosses cotations du marché suisse se reprenait quelque peu par la suite pour s'établir à 8682,3 points à 11h20, soit une chute de 5,61% au regard de la clôture de la veille.

10:50 L'euro chutait par rapport au franc après la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le taux plancher de 1,20 franc pour un euro en vigueur depuis le 6 septembre 2011. Quelques minutes après l'annonce de l'institut d'émission, soit vers 10h30, la monnaie unique se négociait à 1,1608 franc, contre 1,2010 franc auparavant.

10:45 La Banque nationale suisse (BNS) abolit le cours plancher de 1,20 franc pour un euro, en vigueur depuis le 6 septembre 2011. Elle abaisse aussi d'un demi-point le taux d'intérêt appliqué aux avoirs en comptes de virement dépassant un certain montant exonéré à -0,75%.

L'institut d'émission monétaire adapte également une nouvelle fois vers le bas, dans la zone négative, la marge de fluctuation du Libor à trois mois. Celle-ci est désormais comprise entre –1,25% et −0,25%, au lieu de −0,75% et 0,25% précédemment, selon un communiqué diffusé jeudi.

L’introduction du cours plancher est survenue dans une période d’extrême surévaluation du franc et de très forte incertitude sur les marchés financiers, explique la BNS. Cette mesure "exceptionnelle et temporaire a préservé l’économie suisse de graves dommages".

Le franc suisse demeure à un niveau élevé, mais depuis l’introduction du cours plancher, sa surévaluation s’est dans l’ensemble atténuée. L’économie a pu profiter de cette phase pour s’adapter à la nouvelle situation, relève encore la banque centrale.

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