Dans son projet de révision totale de l’ordonnance sur les activités à risque, le Conseil fédéral redéfinit notamment le statut de professionnel: désormais, tout organisateur devra obtenir une autorisation cantonale dès le premier franc de chiffre d’affaires. La limite actuelle de 2300 francs est supprimée.
Ce durcissement est salué par la grande majorité des milieux, y compris les professionnels du secteur, qui avaient jusqu’à hier pour donner leur avis. «Avec l’obligation d’autorisation dès le premier franc, le but de garantir la meilleure sécurité et qualité possible pour les clients est atteint», écrit le canton du Valais.
Seule l’UDC estime qu’il faut maintenir le seuil de 2300 francs, car il concerne avant tout des accompagnateurs de randonnées qui ne reçoivent qu’un défraiement. Le PS, lui, souligne que le processus d’obtention des autorisations ne doit pas être trop lourd, aussi bien financièrement qu’administrativement, afin de ne pas surcharger inutilement les opérateurs...