Le Parlement européen sanctionnera-t-il UBS et Credit Suisse, en interdisant à leurs lobbyistes d’accéder à ses bâtiments? Des eurodéputés l’ont réclamé, hier, après que les deux banques ont refusé de témoigner devant la commission d’enquête sur le blanchiment de capitaux et l’évasion fiscale que l’Assemblée des Vingt-Huit a créée en juin 2016, suite au scandale des «Panama Papers».
Les 65 membres de la «commission Pana» auront jusqu’à la mi-octobre pour tirer les leçons de ce scandale, qui a éclaté en avril 2016. Plusieurs médias avaient alors divulgué des informations sur près de 214 500 sociétés offshore constituées dans des paradis fiscaux (Panama, Iles vierges britanniques, Bahamas, Seychelles, etc.). Il s’agit souvent de sociétés écrans dont le seul objectif est de permettre à leurs bénéficiaires effectifs d’éluder l’impôt ou de blanchir de l’argent (très) sale.
Réaction «choquante»
Quelles responsabilités certains intermédiaires – banquiers, avocats, comptables, etc. – portent-ils dans la création...