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UBS prisonnière du cycle économique

La grande banque réalise un bénéfice de cinq milliards de francs. Mais elle est freinée par la conjoncture.

23 janv. 2019, 00:01
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«Je ne suis pas immortel, et il faudra bien, un jour, que quelqu’un assume ma succession», a avoué, hier matin, Sergio Ermotti, directeur général d’UBS. Mais à l’heure de dévoiler les résultats annuels de la grande banque, le patron a d’abord dû rassurer sur son maintien à la tête: «Tout changement prendra des années», a-t-il expliqué pendant la conférence de présentation des chiffres 2018.

Pourquoi ce besoin de rassurer? D’une part, parce que la nouvelle de la recherche d’un successeur a fuité pendant les Fêtes de fin d’année, suscitant les doutes, quant à la volonté du Tessinois, de demeurer à son poste. De l’autre, parce que les résultats de l’an dernier ont fortement déçu les spécialistes et les marchés financiers.

«Les attentes étaient plus optimistes, mais la banque a souffert du retournement de la conjoncture au dernier trimeste 2018», souligne Tomasz Grzelak, analyste financier chez Baader Helvea, un courtier...

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