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Un fléau sanitaire et économique

Le trafic est estimé à 200 milliards de dollars. En cause, l’e-commerce et la relative impunité des trafiquants.

25 avr. 2019, 00:01
ARCHIV - ZUM MEDIKAMENTEN-AUSLANDPREISVERGLEICH, AM DONNERSTAG, 31. MAI 2018, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG ---- Various medicine in an apartment in Zurich, Switzerland, on March 16, 2016. (KEYSTONE/Gaetan Bally)
 SCHWEIZ MEDIKAMENTE

La pression n’a jamais été aussi vive au sein des états-majors des grands laboratoires pharmaceutiques. La contrefaçon de médicaments ne faiblit pas. Au contraire. En cinq ans, le nombre d’incidents a augmenté de 60%, selon le Pharmaceutical Security Institute (PSI), un organisme international de veille du secteur. Le trafic de faux médicaments est estimé à 200 milliards de dollars (203,6 milliards de francs), contre 75 milliards en 2006. Soit autour de 20% du marché pharmaceutique mondial. En Europe, les Etats perdent environ 1,9 milliard de francs de prélèvements fiscaux et cotisations sociales à cause de ce fléau.

Tous les médicaments sont concernés par le crime pharmaceutique, les molécules princeps autant que les génériques, fabriqués à 90% en Inde et en Chine. Il s’agit aussi bien de produits coûteux contre le cancer que d’antidouleurs vendus à bas prix. Le Viagra (Pfizer) continue de tenir le haut du pavé. Un commerce...

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