Alors que la troïka est de retour dans la capitale grecque pour des négociations des plus tendues autour du versement d'une tranche de 9 milliards d'euros, la vie suit son cours dans le pays, au rythme de la crise. Mais depuis quelques mois, certaines entreprises, profitant de la détresse de milliers de Grecs au chômage, distillent dans la presse des petites annonces pour des offres d'emploi de plus en plus fantaisistes.
On peut lire notamment: "À valoir, un séjour dans un hôtel, ou bien une cantine gratuite à midi contre huit heures de travail." Depuis le début de la crise, le versement du salaire mensuel par des centaines de sociétés est toujours un problème épineux.
Conventions collectives contraignantes
D'après l'Institut du travail du p rincipal syndicat GSEE, plus d'un million d'employés ont au moins un mois de retard dans la perception de leur salaire, et seule une société sur deux...