L'aval des Chambres fédérales à Rubik, en mai dernier, laissait espérer un été sans nuages dans le ciel des relations helvético-allemandes. C'était sans compter sur la pugnacité de la Rhénanie du Nord-Westphalie, la grande opposante à l'accord fiscal conclu en septembre 2011 entre Berne et Berlin.
La semaine dernière, le Land allemand à majorité SPD (parti social-démocrate) a été, coup sur coup, au centre de deux affaires susceptibles de mettre du plomb dans l'aile de l'accord: des perquisitions chez des milliers de clients de Credit Suisse soupçonnés de fraude fiscale et l'achat, pour 3,5 millions d'euros, d'un nouveau CD de données concernant les comptes en Suisse de 1000 clients allemands de la banque privée Coutts.
Déstabiliser l'accord
Cette seconde affaire - révélée par le "Financial Times Deutschland", mais pas encore confirmée par le gouvernement allemand - a déclenché un nouveau bras de fer entre partisans et opposants à l'accord. Particularité...