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Un troisième pilier d’inégalités

23 janv. 2018, 00:01
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Moins bien dotées en termes de prévoyance professionnelle, on pouvait s’attendre à ce qu’une plus grande proportion de femmes se constituent un pécule individuel complémentaire par le biais du troisième pilier. Ce dispositif a justement été créé pour combler des lacunes de prévoyance. Et pourtant, là aussi, elles sont moins nombreuses que les hommes à cotiser régulièrement: 55% contre 62% d’hommes, parmi la population active (25-64 ans). C’est ce qui ressort de la première étude sur la prévoyance individuelle publiée par Credit Suisse hier. Cet écart reflète les inégalités encore tenaces dans le monde du travail.

D’abord parce que l’étude, basée sur les relevés effectués par l’Office fédéral de la statistique en 2015, met en évidence une corrélation, assez logique, entre le fait de cotiser à un troisième pilier et le revenu disponible: «C’est une démarche facultative, qui présuppose que l’on arrive à épargner», note Olivier Christe, responsable de la...

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