A Düsseldorf, troisième aéroport allemand, quelque 141 départs et 61 arrivées ont été annulés sur un total de 550 vols prévus, tandis qu'à Hambourg, 88 départs et 26 arrivées ont été supprimés sur les 179 vols annoncés, ont fait savoir les deux aéroports en fin d'après-midi.
Ces annulations ont porté à la fois sur des vols intérieurs en Allemagne mais également sur des vols à destination de l'Europe, affectant plusieurs milliers de passagers sur l'ensemble de la journée.
Le personnel de sécurité, chargé notamment de contrôler les passagers et les bagages à main avant l'embarquement, a été appelé à faire grève par le syndicat des services Verdi, dans le cadre de négociations collectives sur les salaires avec la fédération allemande des sociétés de sécurité (BDSW) qui ont jusqu'à présent abouti à une impasse.
Recherche de solutions
Le mouvement de grève, qui a commencé jeudi à 04h00, était prévu jusqu'à minuit. Il reprendra vendredi tôt dans la matinée sur les aéroports de Hambourg et de Cologne-Bonn (ouest), a annoncé Verdi, précisant que Düsseldorf ne serait plus affecté par les débrayages.
"Une fédération d'employeurs a le devoir de trouver une solution aux conflits salariaux", a souligné le syndicat dans un communiqué, rejetant la faute sur les employeurs qui n'ont "fait aucune proposition de compromis" selon lui.
De son côté, la BDSW a jugé cette grève illégitime, dans une lettre ouverte sur son site internet adressée aux salariés et aux passagers, tout en se disant disposée à trouver un accord.
"Nous restons prêts à l'arbitrage. (...) Nous sommes également prêts à négocier des augmentations de salaires supérieures à la moyenne pour cette année et pour 2014", a écrit la fédération.
Fin janvier, un mouvement similaire du personnel de sécurité avait déjà entraîné l'annulation ou le retard de vols dans plusieurs aéroports allemands.