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Une société minière s'effondre à la Bourse à cause du virus

Une compagnie minière britannique s'est effondrée à la Bourse à cause de l'épidémie Ebola, qui dissuade les investisseurs d'apporter des capitaux.

08 oct. 2014, 16:42
london_mining

La compagnie minière britannique London Mining s'est effondrée mercredi à la Bourse de Londres, après avoir prévenu que son action pourrait perdre toute valeur, au moment où l'épidémie d'Ebola en Afrique dissuade les investisseurs d'apporter les capitaux nécessaires.

A la Bourse de Londres, l'action London Mining chutait de 74,19% mercredi à 15 heures, valant moins d'un pence. "On dirait que c'est le bout du chemin pour London Mining à moins qu'un nouvel investisseur ne vienne à la rescousse", a commenté le courtier Numis.

La petite société concentre son activité sur la mine de minerai de fer de Marampa en Sierra Leone, l'un des pays touchés par le virus. Mais l'expansion de la maladie semble décourager les investisseurs potentiels, pourtant indispensables alors que le groupe est déjà endetté.

"L'épidémie d'Ebola en Sierra Leone a créé des difficultés significatives à la fois pour le processus d'investissement stratégique démarré en mai et pour la performance opérationnelle actuelle de l'activité", écrit l'entreprise dans un communiqué.

La rentabilité de la mine est d'autant plus sous pression que les cours du minerai de fer, ingrédient clef pour l'industrie sidérurgique, sont à leur plus bas depuis 2009.

London Mining indique discuter avec des investisseurs potentiels en vue d'une injection de capitaux "significative" pour pouvoir continuer l'exploitation de la mine. Mais ajoute qu'en l'état actuel des choses, il n'y a aucune certitude sur la probabilité ou le calendrier d'un tel investissement.

"Dans le cadre des structures actuellement proposées, le conseil d'administration pense qu'il resterait peu ou pas de valeur dans les actions et les autres titres côtés du groupe", prévient London Mining.

Marampa est la seule mine en activité de London Mining, qui développe par ailleurs d'autres projets en Arabie Saoudite et au Groenland.

Le groupe employait près de 1600 personnes l'an dernier, dont l'essentiel en Sierra Leone, que ce soit sur le site de la mine ou dans ses bureaux de la capitale Freetown.

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