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Vendre les barrages fait frémir les Romands

Le président du Conseil d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard estime que Berne doit aussi agir pour faire peu ou prou disjoncter la libéralisation du marché de l’électricité. Explications.

14 mars 2016, 00:36
ZUR MK VON ECONOMIESUISSE UND WWF ZUM TRIALOG ZUR ENERGIESTRATEGIE 2050 STELLEN WIR IHNEN AM FREITAG, 23. AUGUST 2013, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - Des personnes se promenent sur le barrage de Moiry, le vendredi 21 juillet 2006. Le barrage, haut de 148 metres et long de 610m, a ete mis en service en 1958, de type voute. Il se situe dans le Val d'Anniviers, au fond de la vallee de Grimentz.  (KEYSTONE/Olivier Maire) SCHWEIZ ENERGIESTRATEGIE 2050

Alpiq cherche à vendre 49% de ses participations dans les barrages pour continuer sa politique de désendettement.

Pour le président du Conseil d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard, c’est le moment de tirer le frein à main dans le processus de libéralisation du secteur de l’électricité. Selon lui, la clé est à Berne, et pas dans les régions.

«Le groupe reste majoritaire. La priorité est de vendre aux actionnaires qui sont aussi des sociétés de forces hydrauliques. L’hydraulique va continuer, mais les cantons alpins devront faire des sacrifices financiers sur les redevances», estime pour sa part Daniel Brélaz, syndic de Lausanne.

Le conseiller d’Etat valaisan Jean-Michel Cina y est aussi allé de sa proposition. Il souhaite permettre aux collectivités publiques du canton de reprendre 60% des barrages.

Politique malheureuse

Un tiers de l’énergie produite par Alpiq vient du nucléaire, aujourd’hui déficitaire sur le marché. Pour le Vert lausannois, cette énergie...

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