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Apprendre à danser la valse-hésitation de l'adolescence

Dans «Une colonie», son premier long-métrage de fiction, la cinéaste Geneviève Dulude-De Celles nous ramène à l’âge des premières fois et de ses petites douleurs immenses.

19 mai 2020, 20:00
Mylia (Emilie Bierre), une ado à l’envers et contre tout.

en attendant de pouvoir goûter à nouveau aux joies incomparables de la découverte d’un film sur grand écran, sans doute dès la mi-juin, nous vous recommandons le visionnement de «Une colonie» que la société de distribution Outside the Box sort aujourd’hui en ligne. Le deuxième long-métrage de fiction de la cinéaste québécoise Geneviève Dulude-De Celles est en effet une œuvre d’une sensibilité peu commune.

Anti-héroïne malhabile

Malgré un thème un brin rebattu, dont le cinéma d’auteur a déjà fait souvent son miel avec moult chefs-d’œuvre tels «Les quatre cents coups» de François Truffaut, «La fureur de vivre» de Nicholas Ray ou «Fish Tank» d’Andrea Arnold, pour ne citer que ceux-là, Geneviève Dulude-De Celles fait sourdre de son film une musique particulière. Elle est aidée, il est vrai, par l’interprétation exceptionnelle d’Emilie Bierre qui confère à son personnage d’adolescente peu loquace une présence assez unique!


La fin de l’été, dans une...

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