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«Ces enfants vivent dans des motels minables»

Le cinéaste américain Sean Baker est parti à la rencontre des working poors qui vivotent en périphérie de Disney World. Un film lumineux à hauteur d’enfant.

21 déc. 2017, 00:01
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Réalisateur indépendant new-yorkais, Sean Baker s’est fait remarquer dès les années 2000 avec «Four Letter Words», un film à la fois cru et humoristique sur les jeunes de banlieues, «Starlet», une étrange histoire d’amitié entre une jeune femme et une veuve octogénaire, et «Tangerine», le portrait de travailleuses du sexe transgenres filmé avec un iPhone. Pour réaliser «The Florida Project», le cinéaste est parti à la rencontre des working poors qui louent les motels bon marché délaissés par les touristes le long de l’autoroute qui mène à Disney World, près d’Orlando, en Floride. Il en a tiré un film de fiction à hauteur d’enfant sur une réalité cachée. Rencontre.

Sean Baker, comment vous êtes-vous documenté sur ces working poors?

Avec Chris Bergoch, mon coscénariste, nous sommes allés visiter ces motels. Nous avons approché le sujet d’une manière très journalistique, en allant trouver autant de gens que possible pour leur poser...

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