«Minari»
Primé dans nombre de festivals internationaux, le quatrième long-métrage de Lee Isaac Chung, cinéaste états-unien aux racines sud-coréennes, raconte comment Jacob Yi, sa femme Monica et leurs deux enfants tentent, dans les années 80, de se ré-enraciner en Arkansas, sur un lopin de terre héritée d’un fermier suicidé.
Cresson d’eau
La première séquence du film voit l’arrivée de la famille Yi en cette terre promise fort peu aguichante, contrainte d’emménager dans un mobile home miteux aux roues manquantes, tout un symbole!
Pour espérer échapper un jour à son travail de sexage de poussins, Jacob s’échine à cultiver des légumes exotiques prisés par sa communauté. Las, la terre est trop aride. Arrimé à ses propres certitudes, le fermier en herbe refuse d’emblée l’aide d’un sourcier bigot et un brin illuminé, mais se heurte au prix démesuré de l’approvisionnement d’eau mis en place par l’Etat fédéral.
Son salut viendra de sa...