«Un divan à Tunis»
Issue de l’atelier scénario de La Fémis, la cinéaste franco-tunisienne Manele Labidi livre avec «Un divan à Tunis» son premier long métrage, un portrait social plein de vitalité et d’ironie qui rappelle la comédie à l’italienne. Rencontre.
Manele Labidi, comment vous est venue l’envie de réaliser ce film?
J’avais envie de faire un film en Tunisie, parce qu’il y a une énergie douce et violente à la fois que je voulais capturer. C’est la Révolution, en 2011, qui m’a décidée. Du jour au lendemain, on est passé d’une dictature à un pays livré à lui-même. C’était très troublant.
Pourquoi avoir choisi l’angle de la psychanalyse?
Quand on vient d’une famille où il y a beaucoup de non-dits, la psychanalyse est un moyen de décortiquer les choses et de trouver des petites vérités qui nous appartiennent. Personnellement, ça m’a permis de savoir d’où je venais. Pour ma...