«Goodbye – qui nous sommes et qui nous étions»
Les films traitant du sujet de la séparation sont légion. Ils finiront peut-être par disparaître tant le divorce se banalise et semble se dédramatiser. Nombre de grands cinéastes ont puisé à cette précieuse manne dramatique, au point qu’un festival pourrait très facilement établir une rétrospective en la matière très diverse du point de vue des genres.
De Georges Cukor («Indiscrétions», 1940) à Noah Baumbach («Marriage Story», 2019), en passant par Pietro Germi («Divorce à l’italienne», 1961), les frères Coen («Intolérable cruauté», 2003) ou encore Sam Mendes («Les noces rebelles», 2009), l’affiche serait de qualité!
Du côté de Bergman
Avec «Goodbye – qui nous sommes et qui nous étions» (titre original: «Hope Gap»), le cinéaste britannique William Nicholson s’inscrit dans un registre dramatique qui évoque plutôt Bergman et son formidable «Scènes de la vie conjugale» (1974).
Portant à l’écran sa propre pièce,...