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«Elle met de la lumière là où elle passe»

Primée à Cannes, la comédie de Léonor Serraille est un portrait filmé au féminin intense, généreux, vrai et libérateur. Avec la «révélation» Laetitia Dosch.

06 déc. 2017, 22:57
/ Màj. le 07 déc. 2017 à 00:01
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Diplômée de la Fémis en scénario, la jeune réalisatrice française Léonor Serraille n’a pas tardé à tourner «Jeune femme», qui a remporté la Caméra d’or en mai dernier à Cannes; ce prix distingue le meilleur premier long métrage, toutes sections confondues. Propos d’une cinéaste en devenir, au talent déjà sûr.

Votre premier film tranche sur le tout-venant des comédies françaises… Une envie assumée?

Oui, même si au départ je me suis inspirée d’une expérience de babysitting que j’avais vécue à Paris et qui avait été assez marquante! A partir de là, j’ai bifurqué vers le portrait d’une jeune femme, mais quelqu’un de complexe, de singulier, tout en racontant une histoire assez simple. J’avais envie de passer du temps avec un personnage que l’on ne voit pas trop d’habitude au cinéma, un personnage plein d’imperfections, qui ne sait pas et qui se trompe parfois, qui fait mal, qui ne parle pas...

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