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Filmer avant qu’il ne soit trop tard

Atteint d’une dégénérescence de la rétine, le réalisateur suisse Manuel von Stürler accomplit un voyage au pays de la vision. Sans pathos, passionnant et ô combien émouvant.

08 févr. 2018, 00:01
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Né en 1968 à Lausanne, Manuel von Stürler a commencé par se faire l’oreille en étudiant le trombone, le piano et la composition au Conservatoire de Neuchâtel, notamment. En 2008, il délaisse l’ouïe pour se vouer au cinéma, art du regard par excellence. En la circonstance, ce détail biographique n’est pas sans importance…

Quatre ans plus tard, le cinéaste signe «Hiver nomade», qui décrit une transhumance que notre urbanisation galopante rend de plus en plus ardue.

Quête introspective

Après avoir remporté le Prix du meilleur documentaire européen, Von Stürler aborde dans «La fureur de voir» le sujet qui a peut-être été décisif dans son changement d’orientation, et pour cause! A l’âge de 8 ans, on lui a annoncé qu’il serait sans doute aveugle à l’âge adulte. Le diagnostic était un brin pessimiste. Aujourd’hui, le cinéaste a certes une vue très limitée, mais il en distingue encore assez pour nous délivrer...

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