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«J’ai passé des nuits à police secours»

Auréolé du Lion d’argent à Venise, le premier long métrage de Xavier Legrand raconte le tiraillement d’un enfant de parents divorcés. Un drame social en forme de thriller.

22 févr. 2018, 00:01
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Dramaturge, comédien de théâtre et acteur de cinéma, le Français Xavier Legrand s’est lancé dans la réalisation avec «Avant que de tout perdre», César du meilleur court métrage en 2014. Tourné avec les mêmes comédiens, Léa Dru-cker et Denis Ménochet, «Jusqu’à la garde» en développe l’intrigue et le thème en leur insufflant un suspense inouï. Rencontre avec le réalisateur.

Xavier Legrand, qu’est-ce qui vous a poussé à aborder ce sujet?

En tant qu’acteur de théâtre et passionné de tragédies classiques et grecques, je voulais écrire quelque chose d’équivalent, avec des liens de sang et de pouvoir, des fratricides et matricides, ou montrer comment un lien de sang peut mener à la terreur. La violence conjugale m’est apparue comme la tragédie d’aujourd’hui.

Vous êtes-vous beaucoup documenté?

Pendant trois ans, j’ai rencontré des juges aux affaires familiales, assisté à des audiences de conciliation et des groupes de parole. J’ai passé des nuits...

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