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«J’aime faire des films d’époque»

Martin Provost raconte la fin des écoles ménagères et la bascule de Mai 68 dans une comédie pétillante. Rencontre.

11 mars 2020, 00:01
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Fort de la participation de Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky et d’excellentes jeunes actrices, le réalisateur français Martin Provost investit le terrain féministe par le prisme historique, avec humour et gaieté. Rencontre.

La première école ménagère a ouvert à Reims en 1873. Comment ce sujet s’est-il imposé?

Par hasard. Une vieille dame m’a raconté comment, à l’âge de quinze ans, elle avait renoncé à faire des études pour suivre ses copines à la campagne et suivre l’école ménagère du coin. J’ai ensuite consulté des images d’archives incroyables, d’un autre temps, moyenâgeuses, drôles et tragiques à la fois. Je me suis aussi souvenu que, quand j’étais petit et qu’on partait en vacances l’été dans la 404, ma mère prenait une jeune fille pour s’occuper de nous et elle allait la chercher à l’école ménagère. Il y avait là un sujet incroyable, qui n’avait jamais été traité.

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