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Lara Croft à l’épreuve du «reboot»

Egérie datée du jeu vidéo, la sculpturale Lara tente de se refaire une jeunesse dans un film qui sautille et voltige un peu trop pour être pris au sérieux.

15 mars 2018, 00:01
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Dans l’histoire du jeu vidéo, Lara Croft restera comme le premier sex-symbol virtuel. Sortie de la cuisse d’un petit développeur britannique, cette mercenaire aux formes très avantageuses a dès 1996 fait fantasmer des générations de «gamers» pubères et prépubères. Son succès planétaire – il existe à ce jour treize déclinaisons du jeu Tomb Raider – a suscité un merchandising aussi cynique qu’effréné, donnant matière à toutes sortes de soi-disant produits «croftiens».

Bien évidemment, le cinéma n’a pas tardé à payer son tribut en portant par deux fois à l’écran les exploits de cette soldate sanguinaire prétendument féministe. Tant en 2001 («Lara Croft – Tomb Raider» de Simon West) qu’en 2003 («Lara Croft – Tomb Raider, le berceau de la vie» de Jan de Bont), le résultat a été plutôt mitigé, à la fois sur le plan critique (on s’y attendait) et économique (ce qui était déjà plus surprenant).

Exit Angelina...

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