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Refuser le monde tel qu’il est

Le cinéaste cubain Fernando Pérez dénonce la précarité avec un optimisme qui serre le cœur.

06 déc. 2017, 22:57
/ Màj. le 07 déc. 2017 à 00:01
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Réalisateur cubain, Fernando Pérez s’est fait connaître avec «La vida es silbar» (1998) et sa jeune danseuse ayant fait vœu de chasteté. Après «La pared de las palabras», l’histoire d’un jeune handicapé prisonnier de son corps et d’un pensionnat aux murs décrépits, le cinéaste est de retour avec «Últimos días en La Habana» («Derniers jours à La Havane»), un nouveau film sur la filiation, l’amour et l’amitié. Fidèle à sa patte d’auteur, à son sens aiguisé du montage et de la métaphore christique, Pérez se sert du réalisme magique de La Havane pour cerner les non-dits et les tabous de la société cubaine, en faisant preuve d’un optimisme et d’un humanisme à toute épreuve.

Cloués à La Havane

Tous deux quadragénaires, Diego et Miguel vivent à La Havane, dans un appartement délabré qui appartient à Diego. Atteint du sida, ce dernier est cloué au lit. Plongeur dans un restaurant, Miguel...

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