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Une histoire derrière ces visages

14 sept. 2017, 23:23
/ Màj. le 15 sept. 2017 à 00:01
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A ce jour, la guerre civile qui ensanglante la Syrie n’a que peu suscité l’intérêt des cinéastes, exception faite de «Eau argentée» (2014), un essai documentaire bouleversant signé Ossama Mohammed.

Réalisateur d’un premier long métrage de fiction, «Le jour où Dieu est parti en voyage» (2009), qui décrivait les derniers jours d’une femme Tutsi victime du génocide rwandais, le cinéaste belge Philippe Van Leeuw sait combien la restitution d’un réel trop insoutenable n’incline guère à l’empathie!

Pour tenter d’éveiller les consciences, il emprunte derechef le chemin de la fiction avec «Une famille syrienne», ce qui lui permet de moduler le caractère insupportable de son propos qu’il n’édulcore pas pour autant. Tourné à Beyrouth, pour des raisons faciles à comprendre, son film situe son action à Damas, aux premiers mois du conflit, dans un immeuble habité par la grande bourgeoisie damascène opposée à Bachar al-Assad.

De vrais personnages

Recluse avec sa...

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