"La situation des femmes et des mineurs est particulièrement préoccupante. Leur nombre réduit ne permet en effet pas pour l'heure d'aménager des conditions de détention adéquates pour ces deux catégories de détenus", déclare Jean-Pierre Restellini, le président de la commission dans son rapport publié mardi.
L'isolement dans lequel se trouvaient les deux détenues rencontrées par la délégation n'est pas conforme au regard du régime de détention, ajoute la commission. La situation est encore plus problématique en ce qui concerne les mineurs qui doivent bénéficier de contacts sociaux, d'occupations hors cellule et de conditions de détention autrement plus souples que les adultes.